Dans quelques jours, ce sera Noël, puis le Jour de l’An; de bonnes raisons de se réunir en famille. Mais avec ces charmants rassemblements viennent aussi avec la fameuse question : Pourquoi tu es encore célibataire? Voici, un petit guide de survie!
“Une belle femme comme toi, comment se fait-il que tu sois encore célibataire?” Et les gars sont aussi harcelés par leur famille : “Tu as une bonne job, quand est-ce que tu vas enfin te caser?” Il y aura toujours un oncle ou deux, et quelques tantes et cousines pour venir nous poser ces questions. C’est inévitable… et très irritant. Surtout pour une personne célibataire depuis plusieurs années. Alors, quoi faire pour ne pas être agacé ou en colère?
D’abord, il faut se rappeler que derrière ces questions se cachent de bonnes intentions. Rares sont les personnes qui vont s’enquérir de notre statut social dans le but de nous persécuter. La plupart des gens, lorsqu’ils nous posent la question, c’est parce qu’ils nous aiment vraiment et qu’ils nous trouvent formidable. Ils veulent nous voir heureux en mariage, entourés d’enfants adorables. 1 Corinthiens 13:5 (LSG) dit que l’amour “ne soupçonne point le mal”. Soyons assez remplis d’amour pour notre famille pour garder en tête qu’ils ne veulent pas tourner le fer dans la plaie, ils veulent seulement notre bonheur.
Il faut aussi se rappeler que la plupart des célibataires espèrent se marier, rares sont ceux qui ont le don de célibat. En nous demandant pourquoi nous sommes encore célibataires, nos proches veulent partager notre fardeau, en quelque sorte. C’est une façon pour eux de compatir à notre situation. Évidemment, si nous ne sommes pas heureux dans notre célibat, que nous ne sommes pas en paix dans notre attente, les questions de la famille ne vont que mettre de l’huile sur le feu. Il est donc important d’avoir laissé Dieu déjà apaiser notre âme dans ce domaine pour être capable de ne pas être submergés d’émotions négatives lorsque l’interrogatoire va commencer.
D’ailleurs, comme dans tout autre domaine, il faut garder en tête que nous devons gérer les situations et non les émotions. Bien que ce domaine soit évidemment chargé d’émotions, nous devons nous efforcer de répondre aux questions qui nous sont posées d’un point de vue factuel seulement. Cela va nous demander un grand effort, mais il est nécessaire de le faire. Lorsque nous entendons “Pourquoi es-tu encore célibataire?”, nous devons choisir de ne pas voir cette question comme une accusation ou une attaque personnelle.
Une bonne façon de répondre de façon rationnelle est de se demander si la personne qui nous pose la question veut vraiment une réponse. Nous savons tous que parfois, lorsque les gens nous demandent “Comment ça va?”, ils ne veulent pas vraiment savoir comment nous allons. Sachant qu’ils n’ont pas vraiment le temps d’entendre nos états d’âmes, nous répondons un rapide “ça va bien”. Mais lorsqu’une personne s’assoit devant nous, nous regarde droit dans les yeux, et nous demande comment nous allons, nous savons que nous devons vraiment ouvrir notre coeur. Il en va de même pour la question du célibat. Si la personne nous pose cette question en passant les plats à table, nous pouvons lui donner une réponse rapide et passer à un autre sujet. “J’attends que tu me présentes quelqu’un!”, pouvons-nous répondre avec un éclat de rire, en changeant le sujet.
Mais si notre bonne vieille tante bienveillante s’asseoit à côté de nous, et nous demande gentiment pourquoi nous sommes célibataires, nous pouvons lui répondre plus longuement. “Je suis en train de travailler sur moi, pour vraiment offrir le meilleur à un futur partenaire”. Personne ne pourra nous critiquer de vouloir être une meilleure personne. Nous n’attendons pas de trouver une personne parfaite, nous travaillons sur nous-mêmes : quelle belle attitude. Ou encore nous pouvons choisir de répondre : “Je ne sais pas, qu’est-ce que toi tu en penses?” C’est lui donner la parole pour avoir à moins parler! Même si nous ne partageons pas ses opinions, il n’y a pas de mal à les écouter. Qui sait, nous trouverons peut-être quelques bonnes idées! Ou encore, nous pouvons répondre à ses inquiétudes tout en changeant la direction de la conversation en disant : “Je ne suis pas inquiète, ça s’en vient. Mais raconte-moi comment toi tu as rencontré ton époux?” Ainsi, nous transférons l’attention sur notre interlocuteur, au lieu que la lumière soit sur nous. Nous trouverons aussi facilement des portes de sortie, c’est-à-dire de nouveaux sujets de conversations au fur et à mesure que notre interlocuteur nous racontera son histoire.
Enfin, si l’interrogatoire se poursuit et vient voler votre paix, n’hésitez pas à dire que vous ne voulez plus parler de ce sujet. Si c’est une personne en particulier qui vous harcèle, changez d’interlocuteur.

