Un bon décolleté ou une grosse fortune va sûrement attirer les regards, mais peut-être pas dans la bonne direction. Que devrions-nous faire, en tant que chrétiens, pour attirer autant l’attention de Dieu que d’un « bon parti »?
Pour trouver la réponse à cette question, il faut retourner aussi loin qu’Abraham. Dans Genèse 12.3 (LSG), Dieu lui fait cette promesse : « Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Le plan de Dieu pour ses enfants a toujours été que nous soyons une bénédiction. Oui nous serons bénis, mais nous avons aussi été appelés à être une bénédiction.
Nous avons tous des besoins. Nous voulons être aimés, nous avons besoin de jaser, d’être pris en soin. Les gens qui n’ont pas Dieu doivent dépendre sur un « bras de chair », sur un autre humain, pour être rencontrés dans leurs besoins. Mais dépendre des autres mène toujours à d’autres problèmes. C’est une malédiction selon Jérémie 17.5-8. Se confier en l’homme nous pousse souvent à nous conformer, à tenter de ressembler aux autres pour obtenir leur approbation. Et bien sûr, ce n’est pas le plan de Dieu pour nous, comme le dit Romains 12.1.
Ce que Dieu désire est de pourvoir lui-même à tous nos besoins. C’est ce que Paul avait promis dans Philippiens 4.19 (LSG) : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. » Évidemment, nous devons remettre ce verset dans son contexte. Paul dit ici que Dieu pourvoira à tous les besoins des Philippiens, ceux qui sont les récipiendaires de la lettre. Pourquoi eux? Parce qu’ils ont d’abord été très généreux envers de Paul. « Vous fûtes les seuls à le faire, car vous m’envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. » (Phil. 4.16 LSG) Dieu désire que nous soyons une bénédiction pour les autres. Ce faisant, nous demeurons dans son plan, et dans sa présence se trouve tout ce dont nous avons besoin.
Dans le monde, on reçoit et ensuite on donne. Pensez juste aux bébés. Quand ils naissent, ils passent plusieurs mois (années!) à ne faire que recevoir. En grandissant, ils apprennent tranquillement à donner. Mais avec Dieu, c’est le contraire. Dieu veut que nous commencions par donner. Luc 6.38 (LSG) : « Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. »
Quel est le rapport avec le célibat? « Je veux un mari, je n’en ai pas, je suis supposée donner quoi? », direz-vous. Eh bien, pensez-y : pourquoi cherchez-vous un partenaire?
- Pour avoir quelqu’un à qui parler? Dieu veut combler ce besoin-là, et sur un mode conversation, c’est-à-dire qu’Il vous écoute et Il veut vous parler.
- Pour recevoir de l’affection? Approchez-vous si près de Dieu que vous sentirez son support et son étreinte.
- Pour être protégés? Être complimenté? Être soutenu financièrement? Dieu peut tout faire cela!
- Pour du sexe? Ah ça, je l’avoue, Dieu ne peut pas vous donner du sexe. Le désir sexuel est charnel et Dieu n’est pas charnel. Mais vous savez, ce n’est pas un besoin… c’est un simple désir. Dieu n’est pas contre assouvir ce désir, mais il doit rester dans les liens du mariage. (Pourquoi? Lisez cet autre article)
Si Dieu nous comble en tout, nous devenons une personne attirante, facile à vivre. Qui ne veut pas d’une amie (ou une petite amie!) qui est une bénédiction et qui n’a pas besoin qu’on lui remonte le moral constamment? Le plan de Dieu pour son peuple a toujours été que nous soyons une bénédiction pour les autres. Que nous soyons tellement comblés par Lui, que nous débordons de bonheur sur les autres (Psaumes 23.5, Jean 10.10).